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miracle j'arrive avec un grand soleil enfin il n'a pas oubliéma region pour hier quand jc a ete chercher ma pe
Par lyonnaise69, le 23.01.2018
bonjour je crois que pas de jaloux car le temps est gris comme un peu partout sur la france y'en a marre
ma
Par lyonnaise69, le 22.01.2018
me revoici un peu mieux en forme hier repos toute la journée mais toujours ce point de cotéj'etais dans un eta
Par lyonnaise69, le 18.01.2018
me voici dans ton univers pour mon petit bonjour quotidien j'espere que tu as passé un bon week-end avec le so
Par lyonnaise69, le 15.01.2018
enfin le week-end qui arrive oufff pas de kinéet du repos cet apres midi nous allons pour les faire part de no
Par lyonnaise69, le 12.01.2018
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Date de création : 08.06.2014
Dernière mise à jour :
20.07.2021
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À une jeune fille.
Pourquoi, tout à coup, quand tu joues,
Ces airs émus et soucieux ?
Qui te met cette fièvre aux yeux,
Ce rose marbré sur les joues ?
Ta vie était, jusqu'au moment
Où ces vagues langueurs t'ont prise,
Un ruisseau que frôlait la brise,
Un matinal gazouillement.
Comme ta beauté se révèle
Au-dessus de toute beauté,
Comme ton cœur semble emporté
Vers une existence nouvelle,
Comme en de mystiques ardeurs
Tu laisses planer haut ton âme.
Comme tu te sens naître femme
À ces printanières odeurs,
Peut-être que la destinée
Te montre un glorieux chemin ;
Peut-être ta nerveuse main
Mènera la terre enchaînée.
À coup sûr, tu ne seras pas
Épouse heureuse, douce mère ;
Aucun attachement vulgaire
Ne peut te retenir en bas.
As-tu des influx de victoire
Dans tes beaux yeux clairs, pleins d'orgueil,
Comme en son virginal coup d'œil
Jeanne d'Arc, de haute mémoire ?
Dois-tu fonder des ordres saints,
Être martyre ou prophétesse ?
Ou bien écouter l'âcre ivresse
Du sang vif qui gonfle tes seins ?
Dois-tu, reine, bâtir des villes
Aux inoubliables splendeurs,
Et pour ces vagues airs boudeurs
Faire trembler les foules viles ?
Va donc ! tout ploiera sous tes pas,
Que tu sois la vierge idéale
Ou la courtisane fatale...
Si la mort ne t'arrête pas.
Charles Cros